Créer une enquête party, c’est quoi ?
C’est faire en sorte de mettre en place les ressorts et les ingrédients pour embarquer les participants. De les transporter dans les coulisses d’une intrigue avec des personnages hauts en couleurs. On les interroge, on se questionne, on écoute. Qu’est-ce que ça révèle de nous ? Le meilleur, le goût du challenge, la cohésion, la coopération, la friction de nos neurones.
L’immersion nous gagne, on cède, on s’abandonne totalement à la fiction. On y croit. On redécouvre le plaisir de notre enfance de jouer des rôles. D’être dans l’imaginaire…
Une enquête party, c’est quoi ?
Un maître du jeu vient exposer des faits. Il explique ce qu’il attend des participants. Il présente les protagonistes. Ce sont eux les personnages qui vont porter l’histoire, donner de la vraisemblance, faire passer de l’émotion.
C’est à partir de cette vraisemblance qu’on va pouvoir et oser poser des questions, avancer pas à pas dans l’enquête. Car, non ce n’est pas comme à la télévision, là on n’est pas qu’un spectateur passif, mais un participant actif, plongé dans l’action, pour accumuler des indices, recouper les faits concordants, infirmer les alibis, établir des liens, chercher les mobiles. On est coauteur. C’est addictif. Il faut dénouer les fils, faire éclater la vérité.
Le dénouement est la récompense finale : « Ah ! Je savais qu’il ne disait pas la vérité. » On se rassure, on rit, c’est un pur plaisir. C’est aussi la récompense du challenge réussi. C’est bien toutes ces cascades d’émotions qui expliquent le succès des enquêtes parties.
Quelles soient :
Pédagogiques : pour réfléchir à la sécurité des personnes, ou à la sécurité des données – aborder le handicap – la démarche commerciale…
Ludiques : pour fédérer- se redécouvrir – s’écouter autrement – communiquer.
Les enquêtes tenues par des comédiens ne laissent personne indifférent, comme un bon roman. Ça se dévore page après page sans modération.
4 temps forts
- L’immersion, grâce à une interruption par le meneur de jeu, qui plonge les participants dans l’univers de l’enquête.
- Un premier interrogatoire pour découvrir les personnages.
- Un contre-interrogatoire pour confondre les témoins.
- Une restitution pour comprendre.
